Antidote et les examens de français à l’école La Ruche
Druide tient à rétablir les faits au sujet des examens ministériels de français qui auraient été invalidés par une utilisation involontaire de son logiciel Antidote à l’école La Ruche de Magog. Contrairement à ce qu’affirme l’article de la Tribune de Sherbrooke, largement repris par d’autres médias, il est impossible d’utiliser les services d’Antidote « sans le savoir ».
L’article du 29 mai fait état de 37 élèves qui ont vu leur examen final de français invalidé par le ministère parce qu’ils auraient bénéficié des services d’Antidote. Le journaliste conclut comme suit :
« […] lorsqu’Antidote est ouvert, il s’applique automatiquement au texte dans Microsoft Word. Les 37 élèves ont donc eu accès au logiciel correcteur sans même le savoir. « […] Que l’élève le veuille ou non, le logiciel était malheureusement actif » […] ».
En réalité, le correcteur d’Antidote ne s’applique pas automatiquement au texte dans Microsoft Word, ni dans aucun autre logiciel du genre. Et surtout, Antidote ne s’active jamais à l’insu de l’utilisateur. Au contraire, Druide a toujours eu le souci de ne faire s’activer la correction qu’à travers l’interface propre à Antidote. Plus encore, le correcteur d’Antidote n’applique ses corrections qu’avec l’accord actif de l’auteur, après lui avoir expliqué son raisonnement au moyen d’une bulle explicative, voire, au besoin, d’un article détaillé au contenu éminemment pédagogique.
Un étudiant voulant utiliser les services d’Antidote aurait donc dû faire sciemment appel à ceux-ci, provoquant l’ouverture de l’interface caractéristique d’Antidote, très distincte de celle de Word, interface qu’un surveillant aux aguets aurait pu facilement repérer.
Il faut signaler d’autre part que le correcteur livré par Microsoft avec Word, lui, effectue ses corrections en soulignant les mots directement dans le texte, sans intervention de l’auteur. Ce sont peut-être ces soulignés « involontaires » qui auront été confondus avec les détections d’Antidote.
Enfin, il existe une façon de vérifier si le correcteur d’Antidote a effectivement été sollicité pendant une période donnée. Si les ordinateurs de la classe incriminée étaient pourvus de la plus récente édition d’Antidote, et que leurs disques durs n’ont pas été effacés depuis l’examen, Druide peut vérifier, sur chaque ordinateur, si le correcteur d’Antidote a été utilisé pendant la période visée. Antidote 9 est en effet pourvu d’une mémoire de correction qui laisse une trace de chaque invocation du correcteur.
Druide n’était pas présente lors de l’examen, ni ne peut commenter le processus de décision des autorités ministérielles. Elle ne peut qu’offrir son aide afin de rétablir les faits concernant Antidote, et exprimer sa sympathie aux 37 élèves touchés.
Druide informatique produit et commercialise Antidote, le plus grand logiciel d’aide à la rédaction du français et de l’anglais, ainsi que Tap’Touche, le célèbre logiciel d’apprentissage de la frappe au clavier. Elle a également créé le service WebElixir, qui veille à la qualité des sites Web. En plus de ces applications, son équipe commerciale distribue les livres des Éditions Druide, une filiale dont la mission est de publier de la littérature et des ouvrages de référence.